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Why don't you close your eyes and reinvent me ?

24 juin 2009

.` You want me to become a Big Daddy ? Hum... why not_

Eloge à une expérience vidéo-ludique méritant le statut d’œuvre d’art.

Une découverte effrénée des bas-fonds d’une cité bâtie au beau milieu d’un Océan calme, éclairé par les décombres d’un avion s’y étant frotté. Rapture, cette petite métropole autrefois idyllique, construite sur la volonté du richissime Andrew Ryan, déchue à la suite de la découverte de l’Adam, instrument de pouvoir et de discorde dont chaque homme cherchait à s’abreuver, jusqu’à en devenir méconnaissable.

Puis vinrent les Petites Sœurs et leurs gardiens, ces hommes abêtis vêtus de scaphandres n’ayant d’yeux que pour ces petits êtres crées dans le but de récolter tout l’Adam possible et ainsi d’éviter la chute définitive de la ville.

Rapture, vision utopique de ce que devrait être l’existence humaine, et qui pourtant aura succombé aux mêmes vices que ce monde terrestre. Rapture, cette ville balançant sans cesse entre 50’s et Science-fiction, montrant des bibliothèques, des appartements et des infirmeries dévastés, pilés, saccagés, baignant dans l’eau s’infiltrant par les fissures des parois et grouillants de Chrosômes, ces êtres masqués pour cacher la laideur et la disgrâce dans lesquelles ils ont chues.

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29 mai 2009

.` My di*k's the bomb_

10 mai 2009

.` I'm here for your Daughter_

C'est de cette fleur que devient ma plume que mes mots jailliront sur ce papier. C'est de cet encéphale que mes termes prendront leurs sens. C'est de cette âme torturée par le rien que les lettres couleront et suinteront de souffrance. Je t'écris cette missive pour une simple raison, celle de l'envie. Mon humeur tend à changer, comme transformée par le temps, le soleil perce l'épaisse brume, mais reste trop faible pour réellement m'éclairer. Des sentiments raniment ce cœur de pierre usé par la défaite et les espoirs. Le jour se lève enfin sur les années de nuit qui ont comblées ma vie, avec cette fraiche rosée sur les pétales de mon ivresse. Les larmes se décantent et sèchent, mes joues revêtent le grenat dépassé. Ma bouche s'élargi et ma voix s'accorde, la platitude d'autrefois fera l'allégresse de demain, sous ce ciel azuré dénué de brouillard.

Malgré cela, je reste l'homme misanthrope, celui esseulé, restant nuit et jour aux fenêtres de son antre et guettant la moindre source d'inspiration. Je reste l'homme antipathique, tendant à honnir ses congénères, croyant que la vie se bâtit seule et qu'elle recueille en son sein un seul et unique acteur, moi-même. Les jours passent sans même une pause, laissant les prières et les vœux aux faibles, ils filent, sans même un regard, devant ces hommes agenouillés implorant quelques pardons. Le temps les accompagne d'un sourire narquois et cible, du plus profond de ses pupilles, les gracieux et les arrogants, leur affligeant leurs pires affres :
la médiocrité et ignorance. Pourtant nous pouvons résister, par les mots et les rêveries. Faire de ces monotones heures de longs instants de ravissement. Repoussant les marasmes tant bien que mal, dans l'espoir de voir s'éveiller un songe reclus. Le trépas changera son gouvernail et fuira loin de ces terres qui seront à présent nôtres. Je souhaiterai te voir relever la tête et cracher au monde la propension qui est tienne, l'inclination à la beauté et au goût. J'aimerai te voir écrire tes peines, les emprisonner sur chaque feuille puis les brûler. Je voudrai te voir songer, tête contre terre, les yeux rivés sur les cieux pour en décrire ses moindres détails, comme absorbée par l'art terrestre et envoutée d'une poésie que seule toi connais.

Pas une journée ne s'écoule sans que mon crâne ne s'encombre de ton souvenir, et pourtant, tu n'as jamais été aussi présente, comme une égérie vouée à la tâche qui est sienne. Ceci n'est pas un éloge, c'est une vérité que seul le recul dégage d'entre le flou qui guette le souffle. Depuis peu nous tentons de raccommoder les pièces éclatées qui gisent sur la terre de notre vécu, les aiguilles percent nos tissus et les rapprochent, peut-être cela durera-t-il.

Lettre.

10 mai 2009

.` Heaven is inside you_

Il y a ces femmes qui se ferment, celles qui s'offrent, celles qui observent. Il y a ces dames qui souffrent, celles qui gémissent, celles qui s'agenouillent. Il y a ces mères qui frémissent, celles qui s'accrochent et celles qui sombrent.

Il y a aussi ces veuves égarées, en fin de course, cherchant réconfort et gentillesse entre n'importe quels bras, versant des larmes chaudes dans des girons tièdes, apposant leurs mains glacées sur des visages lisses, tentant de frôler des lèvres ces joues rosâtres. Et elles donnent leurs corps dépérissants, rêvant que leurs yeux retrouveront leur acuité, que leur peau perdra ses stigmates et que leurs pas redeviendront sûrs. La petite mort pour repousser l'ultime, tous ces halètements pour redevenir, ces pupilles dilatées. Des baisers des verges inconnues, des épaules inexplorées, des lèvres camouflées. Puis elles se laissent glisser au sol, au milieu de soieries d'une autre époque, tâchées d'humeurs claires.

Alors que l'aube rasait le toit des immeubles, le crépuscule s'achevait entre les murs de leurs chambres.

9 mai 2009

.` La Bavure de Pop-Hip_

Rien n'est plus reposant que le silence s'immisçant entre deux détonations. Ce court instant où les particules en suspension se marient avec le papier-peint immaculé, ayant pour seul pochoir le trou béant pointant à l'arrière de ta tête, la continuation de ta cavité buccale. Cette entaille imparfaite et pâteuse te rappelant, à chaque fois que tes doigts viennent s'y aventurer, ces matinées brumeuses où tu n'osais pas séparer tes lèvres, de peur que l'odeur qu'elles cachent ne te prenne à la gorge, relans de repas de la veille, macéré et putrescent.

Tu as sucé un canon, avec un tel entrain que tu t’es mis à douter de ton hétérosexualité, qui te paraissait jusqu’à présent incontestable, comme si ta vie dépendait de ta prestation, de la satisfaction donnée à cette armature métallique, ou à son détenteur. Et lui te regardant avec un sourire en coin, empli d’une joie inespérée, se demandant presque pourquoi il persistait à laisser cette extrémité dans ta bouche alors qu’il pourrait y glisser la sienne, replaçant le canon sur ta tempe. Et tu continues, certain qu’une autre issue est possible. Le sourire à disparu, le regard extatique s’est transformé en yeux mi-clos, pour se protéger d’une quelconque projection. Et il a appuyé sur la détente, la première balle est partie. Puis la seconde a suivi quelques instants plus tard, elle lui était destinée.

Tu t’es relevé, et tu as passés quelques doigts sur ta nuque, en te demandant comment ton père a pu en arriver là.

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29 avril 2009

.` I want to eat your Soul

Nous, fils d’une putain à moitié morte ne sachant que regarder derrière elle dans l’espoir d’une renaissance.
Nous, gisants sur le sol humide de notre patrie inondé par les larmes de nos ancêtres.
Nous, jeunes inconstants égarés vivant les jours comme une immense peine.                                             
Nous tous, créateurs d’un ersatz artistique, la douleur et la souffrance, les poignets vermeils et les yeux embués, perdus dans l’immensité de notre monde et dans l’incompréhensible œuvre que nos aïeux nous ont léguée.                                                                                                                                                               
Nous, enfants de la génération dépressive arborant ses couleurs sombres comme une étoffe unique s’usant peu à peu par les frottements, les retroussements et les coups, les visages affligés de rougeurs, les cornets fendus et suintants, notre respiration irrégulière, nos vœux condamnables puis nos gestes lourds.

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